Nom : Shosuro
Prénom : Kiosuke
Age : 15
Clan : Scorpion
Ecole : Comédien Shosuro
Sexe : Masculin
Description : Kiosuke est relativement élancé. Son agilité est plutôt bonne pour son âge mais sa force n'est pas des plus développée. Il porte les cheveux longs, lisses qui lui coulent dans le dos. Ils sont parfois détachés, donnant un air androgyne à l'adolescent. Sur la naissance de son cou, Kiosuke porte un petit tatouage fait par un artiste de passage sur l'ordre de son père. C'est trois mots inscrit dans les branches d'un Triskel
(je sais pas le mot japonais) : "Devoir" "Obéissance" et "Changement". Il a sinon des doigts fins, plus habitués à serrer des cordes d'instruments que des sabres... Mais certaines cordes peuvent tuer. Il a sinon le regard vif mais trop souvent inexpréssif, à part lors de spectacles donné où il s'immerge complètement dans son personnage, masculin ou féminin.
Il joue parfois avec sa voix qu'il maîtrise suffisement pour être capable pour se faire passer pour plus âgé ou bien plus gamin... Voire même pour une fille, une demoiselle ou une vieille dame.
Histoire : Kiosuke est le deuxième fils d'une branche éloignée et oubliée de la famille Shosuro. A moins d'un impossible fléau s'abbatant sur cette lignée, il n'a aucune chance d'arriver par son sang au moindre poste et moins encore à l'état de daimyo de sa famille. Lui et son frère sont né d'un marriage sans amour, entre une fille du Scorpion et un "digne" fils des Lions. Un marriage pour unir deux lignées deux destinées. Cette naissance n'est pas des plus connues car le resultat en a été des plus décevant. Les deux lignées, méconnues, n'ont pas cessé de se chamailler même après le marriage. Femme battue et méprisée, insultée même en sa maison, la mère, Yuu Shosuro, a préféré se laisser mourir de chagrin en voyant qu'elle n'enfantait que des mâles, faisant plaisir à son mari.
Le père, Gin Akodo, ne voulait que des fils forts, capables de porter haut les couleurs de leur clan. Par dessus tout, il voulait occulter la moitié de leur lignage par un enseignement martial et sans tolérance. Il a été comblé par l'ainé qui vit par la guerre et pour l'honneur, de son clan et de l'Empereur. Le second, par contre ne lui a plu en rien. Préférant la reflexion, la culture et l'étude à l'art de la guerre et des armes, il n'a amené qu'enervement et ennui à son père.
Durant les premières années de sa vie, Kiosuke dû endurer des entrainement dans la neige, des heures dans un dôjô en serrant les dents, face à un père qui n'acceptait ni sanglots ni plaintes. Se renfermant dans une coquille de silence, il ne communiquait plus avec quiconque que le strict minimum. Après deux ans, plus personne ne se rapellait l'avoir vu sourire. A cette époque, son père tenta de le dresser par le bâton, par le fouet et la force. Mais Kiosuke endura, s'enfonçant toujours plus loin dans un monde de ténébre et une coquille de silence.
Cette inaction, cette tolérance silencieuse, l'incapacité de matter l'importun provoca l'ire d'un père qui voyait en ce garçon l'héritage postume de sa femme. Un garçon sombre, silencieux, aimant plus la plume que le sabre et ayant, lorsqu'il parlait une langue méchante et acérée. Cet état de fait ne pouvait plus durer et dans un coup de colère l'isola du reste de la maisonnée en lui interdisant de parler et de se montrer à qui que ce soit.
Le garçon, loin de refuser cette ordre, de braver l'interdit et de donner là à son père la possibilité de le punir, se plia a l'ordre. Il passa ainsi deux années, enfermé dans une chambre noire, sans contact. A chaque nouvelle lune, son père venait lui proposer de sortir de là en échange de ses voeux. Il espérait encore que son fils devienne un vrai bushi, un fils du lion et promette de tout oublier de sa mère. Celui qui déjà avait oublié tout amour pour son père se racrocha à un souvenir brumeux de sa mère pour garder la maîtrise de son esprit dans les moments immenses de silence.
Tout aurait dû continuer ainsi jusqu'à ce que le fils perde l'esprit ou qu'il dise enfin ce que son père désirait, qu'il renie sa mère. Mais le destin en avait desiré autrement. Son grand-père maternel était décédé et celui qui le remplaçait à la tête de la famille
(pas du clan, comprenons nous) était un oncle éloigné. Si il n'avait cure d'une bouche à nourir, il ne pouvait pas laisser ainsi le sang d'un fils du scorpion perdre la vie inutilement.
En un soir, tout ce décida sans que le fils n'eu de choix. Un homme était venu parler à son père. De ce qui avait été dit, Kiosuke ne le su jamais, même si ça l'intrigue énormément. C'est lors de cette nuit que le premier tatoueur de la ville lui inscriva le tatouage désiré par son père. Les derniers mots de ce père sans coeur fut dit ainsi, et resteront toujours dans la tête de Kiosuke.
- Citation :
- - Fils tu as été. Du Lion tu aurais dû être. Le Devoir et l'Obeissance auraient dû diriger ta vie. Immuablement et à jamais. Mais Fils du Scorpion tu es. Et comme tout ceux ci tu es Changement. Tu seras la honte de mon sang, la flétrissure de ma famille.
*le fils voulu placer un mot. Deux années de mustisme presque total avaient rendus sa voix croassante, rugueuse, et nul mot ne fut dit. Le père fini sa phrase.*
Fils tu as été, Fils tu n'es plus. Un homme est venu te prendre, pars avec lui. Et ne te représente jamais plus devant moi, honte de ma vie.
Dans la nuit, sans avoir prononcé un seul mot, sans avoir salué ce frère ainé qu'il n'avait que trop peu vu, il s'en alla, sans se retourner. Il suivi cet homme de noir vers les terres du scorpion. C'est là-bas qu'il reçu l'enseignement de sa veritable famille. Si il pouvait être heureux d'être parti, il n'avait pas d'autre raison de se rejouir. Toute sa vie à partir de ce moment était dirigé vers l'etude, la maitrise de son corps, de ses émotions. Et aussi de la comédie et de la danse. Si son oncle l'avait sauvé, il ne s'était pas pour autant présenté à lui comme tel. Et maintenant, Kiosuke vivait comme interne dans une école de courtisans tout en étant membre d'une troupe de théatre. Il éspère avoir une occasion de changer de destin, mais pour le moment, il apprend tout ce qui lui est possible de retenir.
Caractère : Un mot le décrit à la perfection: distant. Dans ses contacts, il reste toujours reservé, secret car la meurtrissure de sa jeunesse n'est de loin pas cicatrisée. Un sourire inexistant au mieux, cynique pour le reste du temps. Il a l'esprit agile et une bonne reflexion mais reste cloitré dans son complexe.
Ceux qui le connaissent, ses sensei surtout, savent que les tractations de son "rachat" ainsi que ce qui va en découler le travaillent. Il ne sait pas ce qui a pu éveiller l'interêt d'un membre de sa famille éloignée et personne ne sait lui répondre. Ce caractère un peu difficile fait qu'il n'a nul ami, nul confident, et que seuls ses maitres savent un peu de sa vie.
Son caractère change complètement lors qu'il est sur les planches. Il sait sourire, rire et pleurer. Il peux s'émouvoir, mais tout ceci s'arrête lorsqu'il sort de scène. Peut-être qu'un jour il jouera... sa vie. A ce moment, pourra-t-il sourire ?
Objets : wakizashi, kimono, éventail en métal tranchant, maquillage, aiguchi, sacoche à parchemins et 3 koku.
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