La fête d'Oshogatsu

Kaneko se rapprocha du buffet un peu après Yojiro. Elle noya son geste dans le bruissement de soie des courtisans affairés et profita d'un mouvement dans la foule des convives pour se porter opportunément près de lui et accepter une tasse de thé du heimin qui lui tendait un plateau laqué de noir. S'inclinant discrètement à son attention afin de ne pas l'incommoder et attirer une attention malvenue sur leur conversation, elle lui sourit aimablement et engagea le dialogue d'une voix douce.

- Bonsoir, Bayushi Yojiro sama. Je suis Shosuro Kaneko, nouvelle promue du Dojo du Mensonge. Vous avez dû me trouver bien audacieuse de vous déranger tantôt pendant votre conversation avec Soshi Bantaro dono, et je tiens à m'excuser si d'aventure je vous ai froissé. Mais je n’ai pu résister à l’envie de profiter de votre présence en ces lieux pour faire connaissance. Comment allez-vous ?

Son attitude reflétait toute la réelle déférence qu'elle éprouvait pour l’un des représentants les plus émérites de son clan dans l’Empire, dont la réputation de droiture et d’honnêteté prêtait parfois à sourire parmi ses pairs. Kaneko pensait elle que la constance dont il faisait preuve dans la défense de ses valeurs, méritait au moins autant de respect que la loyauté sans faille dont il faisait preuve en servant son seigneur.

[HRP] Résultat du jet d'Etiquette : 25 [HRP]

Katsumi s'était relevée en même temps que les autres élèves lorsque le daimyo leur en avait donné la permission. Le Seigneur Shoju leur avait annoncé que leurs études se feraient directement sur le terrain, car des évènements importants s'étant produits récemment, le temps manquait pour parfaire l'entraînement des élèves de façon plus théorique. Shoju leur laissa néanmoins le temps de profiter de la fête. Le lendemain, chaque groupe formé devrait partir afin de remplir la mission qui leur serait assignée. Alors que Katsumi s'apprétait à reprendre sa conversation avec Mitsu, une élève de la famille Soshi s'incrusta - on ne pouvait donner d'autres mots à une telle façon de s'imposer - dans le groupe pour s'adresser uniquement à Mitsu sans se présenter aux autres. Naizen et Kensaku n'y firent pas attention et s'éloignèrent peu à peu. Mitsu prit lors la parole et fit les présentations comme si de rien n'était, bien que l'impolitesse fut flagrante. Katsumi s'inclina respectueusement devant Mitsuko à l'annonce de son nom. Cette dernière s'excusa brièvement et exposa les raisons de sa venue.

- Permettez-moi Yogo San de lui répondre. Soshi San, vous êtes la première élève de la famille Soshi que nous rencontrons, et en ce qui me concerne, la seule que j'ai pu croiser dans le Kyuden. D'ailleurs, je ne sais combien d'élèves nous sommes au total.

Katsumi pensa qu'un compagnon possédant les talents de cette Soshi, shugenja à première vue, pourraient se révéler utiles pour la mission de demain, bien que la première impression que donna la Soshi ne fut pas tellement la meilleure.

- Avant que nous allions profiter de ce merveilleux buffet, Yogo San, Soshi San, que diriez vous de nous associer ? Je conçois que vous ayez sûrement d'autres choses en tête que de discuter des groupes, mais une fois ceci fait, nous pourrions profiter un maximum de la fête. De plus, je serai honorée d'accomplir la mission qui nous sera confiée en votre compagnie. J'apprécie déjà la vôtre Yogo San, et je suis certaine que nous pourrons nous entendre avec Soshi San.

Katsumi attendit leur réponse. Elle espérait qu'elles soient positives, car ces deux élèves seraient des atouts en tant qu'alliés. Ensuite, il faudrait peut-être envisager l'aide d'un quatrième compagnon et Katsumi avait déjà son idée sur l'identité de ce dernier...

A peine Naizen avait-il proposé à Kensaku de se rapprocher de Taberu, qu'une élève de la famille Soshi s'insinua dans le groupe et s'adressa directement au yogo en ignorant superbement kensaku, Naizen et la samouraï (qui ne s'était toujours pas présentée).

Pendant que la samouraï vêtue de son kimono bleu clair répondait à la shugenga, kensaku répondit par la positive à l'idée de Naizen.
Il s'inclina donc en direction de la samouraï et du yogo dans un geste de politesse afin de se retirer de la conversation qui commençait. Par contre, il ignora royalement la Soshi (l'étiquette n'est pas son point fort à celle là).

Une fois à l'écart du groupe, il demanda à Kensaku : [hrp]conversation en MP pour ne pas ralentir ce post[/hrp]
Tout en se rapprochant de la partie de la salle où se trouvait Taberu, Naizen essaya de se déplacer pour que le conseiller de Kachiko remarque l'arrivée des deux samouraïs. Il essaya également de croiser son regard afin de voir si celui-ci était enclin à les conseiller, comme il leur avait proposé lors de leur rencontre dans les jardins.

Mitsu eut une légére hésitation, s'inclina légérement pour saluer le départ de Kensaku et Naizen, avant de répondre.

- Soshi San, Bayushi San, ca serait avec plaisir que je me verrais faire route à vos cotés cependant rare sont ceux qui parlent aux éléments, et il me semble judicieux de diviser ceux là plutot que les mettre dans un unique groupe.
Enfin, je ne sais exactement comment cette répartition se fera, nous verrons.

Il hésita un moment avant de rajouter sur un ton prudent.

- De plus, il y en a certains dont nous ne connaissons toujours pas les talents.

Katsumi éprouva un peu de déception lorsque Mitsu rappela que peu d'élèves présents maîtrisaient les éléments. Et dans un certain sens, Mitsu avait raison. Il valait mieux les répartir. Cela dit, il avait oublié qu'un autre shugenja Yogo faisait parti des élèves, en kimono blanc et coiffé d'un grand chapeau de riz laqué. Quoi qu'il en soit, si Katsumi pouvait avoir le choix, elle choisirait Mitsu pour l'accompagner. Ces quelques moments passés en sa présence avaient été plaisants, et elle remarquait de plus en plus certains points communs entre eux. Et tant pis pour Mitsuko, de toute façon, Katsumi avait plus de mal dans ses relations avec les femmes. Ces dernières, au contraire des hommes, étaient d'une nature fourbe et traitresse, jalouses et enclines à la discorde.

- Yogo San, puisque vous en parlez, il me semble que l'une des élèves dispose de talents qui pourraient nous être utiles. Vous comme moi ne faisons pas bon ménage avec l'étiquette, et cette jeune femme semble la maîtriser à la perfection. Cependant, il risque d'être ardu de séparer Shosuro Kaneko de sa jumelle. Ce sont les deux jeunes femmes aux kimonos de soie moirés de rouge, avec un scorpion brodé. Cette Kaneko fut des plus aimables à mon égard lors de mon arrivée dans cette salle. Elle eut la bontée de réajuster mon kimono et ma coiffure, et je dois avouer qu'elle le fit d'une main experte.

Yojiro eut un léger sourire qui transparut sous son masque.

- Je vous remercie, Shosuro San, je vais fort bien, j'observes de jeunes samourais apprendre la premiére lecon de notre glorieux clan.

Le ton semblait être celui d'un homme mécontent. Cependant d'un coup, il sembla se reprendre et sa voix se fit plus avenante.

- Et vous même ? Appréciez vous le faste de cette soirée ?

Kachiko s'approcha en souriant, son masque de dentelle ne cachait nullement son visage et il était facile de la voir.

- Bonsoir jeunes gens, Taberu me dit le plus grand bien de vous.

Mitsuko avait écouté attentivement les paroles des deux autres jeunes samourais nouvellement promus et s'accorder avec ce que le Yogo avait dit.

Yogo-san, Bayushi-san, je n'ai actuellement aucune préférence à me retrouver dans l'un ou l'autre des groupes qui sont en formation, vous êtes tous deux les premières personnes auxquelles je parle. Cependant il me semble des les paroles de Yogo-san sont sages, à première vue peu d'entre nous maîtrisons la magie élémentaire, de plus nous ne connaissons point les affinités de chacun aux éléments et il est tout à fait compréhensible qu'aucun d'entre nous ne veulent dévoiler ses cartes avant le moment fatidique.
Contrairement à ce que vous pensez Bayushi-san, je pense qu'il faudrait séparer les deux jumelles dont vous parliez auparavant car leurs capacités et connaissances seront indispensables aux deux groupes, cependant je ne pense pas qu'il faille les obliger à faire cela.
Personnellement je pense qu'il faudrait optimiser les deux groupes de manière à réussir au mieux les deux missions qui vont nous être confiées par Bayushi-osama et pour cela il nous faudrait nous retrouver tous ensemble. Mais ici, n'est point le lieu, cela serait un outrage envers Bayushi osama que de s'occuper de telles choses en sa présence surtout quand il nous a demandé de nous amuser ce soir. Je pense que la meilleure solution est donc de nous regrouper ce soir, après la fête, dans nos dortoirs et de voir cela au calme. Qu'en pensez vous?

Tout d'abord, Naizen vit que Taberu avait remarqué l'arrivée des deux samouraïs.

Bien, il nous a vu.

Puis il le vit se pencher vers Bayushi Osama et lorsqu'elle regarda dans leur direction, Naizen se demanda s'il n'avait pas rêvé.

Elle ne va pas venir nous voir tout de même ?

Enfin Bayushi Osama se dirigea vers Kensaku et lui. Le temps sembla s'arrêter.

Que dois-je faire ? Puissent mes ancêtres me donner la force de réagir comme il faut. Aller Naizen, pense à tous les cours d'étiquette que tu as du suivre, c'est le moment de les appliquer.

Lorsque le temps sembla reprendre son court normal, Kachiko se trouvait à quelques pas des deux samouraïs. Le sang de Naizen ne fit qu'un tour, il jeta un bref coup d'œil vers Taberu (coup d'œil qui exprimait toute la gratitude qu'il pouvait ressentir envers cet homme), puis s'inclina le plus bas possible.

La femme du daimyo du clan les aborda et Naizen se dit :

Elle nous adresse la parole devant tous les élèves et nous sommes les premiers à avoir cet honneur. Que faire, la remercier où répondre simplement à sa question ?

Sans relever le buste, Naizen répondit :

Bayushi Osama c'est un honneur que nous fait Shosuro Osama de vous avoir parlé de nous et c'est un honneur encore plus grand de vous entendre vous adresser à nous.
Nous ne sommes que de jeunes samouraïs qui ne demandons qu'à servir notre daimyo au mieux de nous capacités.

Toujours en regardant le sol, Naizen attendit la suite des évènements.

[hrp]Jet d'étiquette pour l'arrivée de Kachiko devant moi : résultat = 19.
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Kaneko nota la désapprobation qui semblait pointer dans la voix agréable de son voisin mais ne releva pas. Ç’eut été un manque de tact impardonnable envers les samurai de l’année, qui étaient ses égaux dans cette salle et qu’il lui fallait soutenir –même de loin.

- Je vais aussi bien que possible, et je dois bien avouer que je me délecte de la réception organisée par notre seigneur pour l’occasion. Elle n’en est qu’à son début mais je gage qu’elle devrait se révéler des plus intéressantes. La chair est délicieuse, la compagnie… très agréable et le décor dans lequel évoluent de prestigieux invités grandiose. Pour l’instant, tout est parfait.

La jeune courtisane laissa un léger regard glisser sur Yojiro et apprécia encore une fois le physique avenant de son vis-à-vis. C'était le genre d'homme avec lequel elle aimait passer du temps. Elle n’eut cependant pas la grossièreté de s’appesantir pour ne pas l’incommoder.
Ce faisant, elle observa discrètement les allées et venues autour d’eux. La dernière chose qu’elle souhaitait, c’était un curieux écoutant leur conversation.

Cette Soshi avait du culot, culot qui la rendait quelque peu désagréable.

- Soshi San, seriez-vous télépathe pour savoir ce que je pense ? déclara Katsumi en riant. Trève de plaisanterie, sans vouloir vous manquer de respect, soit vous êtes sourde, soit vous n'avez point écouté mes derniers propos. Je n'ai jamais déclaré que les jumelles ne devaient pas être dissociées, mais bien le contraire en précisant que cette tâche serait ardue.
Quoi qu'il en soit, vous êtes cependant très culottée de nous conseiller de ne point discuter de cela en présence de Bayushi Osama. Et à moins que je ne me fourvoie, vos manières et talents en matière d'étiquette, au vue de votre entremise dans nos conversations, sont loin de surpassés les nôtres.

Katsumi n'avait pu retenir sa verve. Cette Soshi avait dépassé les bornes, et elle devait être remise à sa place....

- Notre daimyo a toujours su recevoir, et sa femme excelle dans cet art difficile de contenter tout un chacun.

Yojiro brulait de continuer sur un ton moins badin.
Mais votre périple risque d'être bien moins agréable que cette soirée, pensa-t-il.

- Notre clan a toujours été réputé pour l'aptitude de ses courtisans à connaitre les voeux secrets de chacun. C'est une façon de connaitre leurs désirs et donc de les combler.

Kachiko sourit en ajoutant.

-Vous servirez sous peu votre daimyo, et il vous faudra alors vous montrer digne de cette bonté que Taberu a pour vous.

Kachiko se tourna vers Taberu et dit en souriant.

- Je vous laisse avec vos protégés, je vais m'entretenir quelques temps avec mon époux.

Elle s'éclipsa comme elle était venu ... majestueusement.

Mitsuko écouta parlait Bayushi Katsumi, en se disant que les voies des mots et des subtilités du langage n'étaient pas faites pour elle. Elle ne voyait pas en quoi elle avait pu blesser cette personne car ses intentions était seulement de venir passer un bon moment avec d'autres jeunes samourais, et elle se dit également qu'elle aurait mieux fait de rester dans son coin comme elle l'avait toujours fait. Ele se dit également qu'elle ferait mieux de retourner dans un endroit calme d'où elle pourrait observer les évènement sans attirer l'attention sur elle.

Bayushi-san, mes propos n'avaient rien de désobligeants envers vous, il ne faisait qu'intervenir sur le sujet, cependant libre à vous de les interprêter comme bon vous semble. Je vais donc vous laisser discuter entre vous.

Yogo-san, Bayushi-san, je vous souhaite une bonne fin de soirée,dit-elle en s'inclinant devant l'un et l'autre de ses interlocuteurs

Elle fît deux pas en arrière et se retourna pour retourner tranquillement dans son coin où elle avait été en paix au début de cette soirée. Elle pensa alors que pour trop de personne le comportement était trop important alors que pour elle seul comptait les actions menées au cours des missions données par les Daimyos ou autres dignitaires du clan du scorpion. Elle ne se faisait pas de soucis pour cela, son heure viendra.
Elle se rendrait donc demain matin au rendez-vous donné par Bayushi-osama et verez où ses talents seraient les plus utils.

Arrivant dans un coin au calme, elle eut un petit sourire en repensant aux paroles de cette Bayushi, il serait en effet facile de savoir ce qu'elle pense, mais également de réorganiser sa mémoire ou de l'effacer.
En pensant aux capacités que pouvait avoir ceux qui maîtrisent les éléments, Mitsuko était curieuse de savoir ceux de Yogo-san.

Kaneko perçut la volonté de son interlocuteur de poursuivre la conversation sur un terrain moins protocolaire et décida de lui laisser l'avantage en la matière. Elle était curieuse de voir comment il allait amener le sujet qui l'intéressait tant.

- Une attitude que certains de nos contemporains ne comprennent malheureusement pas toujours, dit-elle en souriant. Pour l'instant, nous profitons de l'hospitalité sans égale du seigneur Shoju mais demain, la mission qu'il vient de nous confier nous contraindra à faire preuve de moins de civilité que ce soir.

Elle fit une pause et son regard bleu-vert glissa sur les shoji ouvrant vers la terrasse et les jardins. Elle pensa soudain qu'elle ne serait pas contre prendre un peu l'air loin du tumulte de l'endroit mais n'exprima pas son envie, souhaitant épargner à son aimable interlocuteur un caprice de jeune fille. Reportant son attention sur Yojiro, elle reprit un peu de thé et enchaîna d'un ton léger :

- Il serait cependant dommage de penser que le monde est exactement comme nos sensei nous l'ont décrit. Ne savons-nous pas mieux que les autres que tout n'est qu'apparence ?

Des voix lui parvinrent du groupe dans lequel se trouvait l'improbable shugenja de la famille Yogo, et qui comme elle et Yojiro, se tenait non loin de là près du buffet. Apparemment, ces samurai-là faisaient peu cas de la discrétion et de la retenue qui étaient en général de mise en présence de leur daimyo de clan... Il fallait absolument qu'ils cessent de se faire remarquer. Si Kaneko l'avait pu, sans cependant saisir leur conversation, il en était de même pour nombre de courtisans près d'eux.

A la grande surprise de Kensaku, leur attente ne fut pas très longue. Shosuro Taberu glissa quelques mots à l'oreille de Bayushi Kachiko et tous deux s'approchèrent.

Un court moment, le coeur de Kensaku se mit à s'emballer tandis qu'un noeud se formait dans sa gorge. Non seulement Shosuro Taberu avait daigné les remarquer, ce à quoi Kensaku ne s'était pas vraiment attendu, mais voila que Bayushi Kachiko, l'épouse de leur seigneur s'approchait également.

Aussitôt, Kensaku s'inclina profondément pour saluer les deux éminentes personnes. Il avait de justesse réussi à ne pas se jetter à genoux, face contre terre. C'est avec étonnement qu'il entendit les paroles de Kachiko.

"Vous faites trop d'honneur aux pauvres novices que nous sommes, Bayushi o-sama. Et Shosuro o-sama également." dit-il rapidement en s'inclinant encore plus bas.

Chacune des paroles de Kachiko semblait se graver au fond de son être. Il répondit dans un souffle: "Nous vivons pour servir notre daimyo. Et nous ferons tout notre possible pour ne pas vous décevoir Shosuro o-sama et vous".

Ces dernières paroles pouvait paraitre un peu artificielles mais elles reflétaient complètement l'état d'esprit de Kensaku.

Quelle femme admirable pensa-t-il tandis que Bayushi Kachiko s'éloignait. Pourvu que je ne sois jamais amené à la décevoir...

Son attention se tourna vers Shosuro Taberu qui était resté auprès d'eux. Peut être allaient-ils apprendre quelques détails sur ce qui les attendait le lendemain. Apparemment, la soirée ne faisait que commencer et ses faibles connaissances de l'étiquette seraient mises à rude épreuve

Yojiro secoua la tête en observant le groupe un peu plus loin.

- Nous ne pouvons pas tous être courtisans, dit il d'un ton taquin.

Il reprit ensuite d'un ton plus sérieux.

- En effet, rien n'est ce qu'il semble dans l'Empire d'Emeraude, et aucun clan ne déroge à cette régle, surtout pas le notre.

Yojiro avait déjà reposé son oeil sur la jeune femme observant ses gestes et postures.

Taberu laissa Kachiko s'éloigner en silence. Il se pencha alors et dit à voix basse.

- Alors cette soirée et son lot de surprises vous conviennent ils ?

Un sourire énigmatique planait sur son visage.